Update Penguin de Google décrypté

En matière de référencement, ce ne sont pas toujours ceux qui passent par des moyens légaux qui se trouvent en première page de recherche, il faut le reconnaître. Certains Webmasters affirment avoir été surpris de l’ascension « inespérée » de leur site. D’autres se plaignent d’avoir été déclassés pour des raisons inconnues. Google est toutefois persuadé de pouvoir mettre fin à ce problème avec Google Penguin. Ce dernier a déjà fait preuve de son efficacité auprès de certains et de son efficacité auprès d’autres. Faut-il vraiment s’y fier ? Voici quelques éléments de réponse à cette question.

Connaître Google Penguin

Google Penguin est une suite de mise à jour de l’algorithme de Google, au même titre que Google Panda. Son avènement date du mois de mai 2012. L’outil est destiné à mettre fin à l’utilisation des techniques de référencement abusif par certains Webmasters. Il a été créé notamment pour éradiquer l’automatisation des techniques de Netlinking destinées à l’amélioration de la visibilité d’un site Internet dans les pages de recherche.

L’outil se trouve actuellement à sa 5e version. Cette dernière a reçu l’appellation de Penguin 5. On lui donne également parfois le nom de Google Penguin 2.1. Pour rappel, la 4e version a été aussi appelée Penguin 2.1. Son lancement a été fait le 22 mai 2013, soit près 5 mois avant celui de la 5e version (4 octobre 2013). La première version de l’outil a été déployée, pour la première fois, le 24 avril 2012. Après 3,1 % des requêtes affectées, Google a décidé de lancer son successeur le 26 mai 2012, soit après un peu plus d’un mois d’existence. Cette seconde version, avec ses 0,1 % des requêtes n’a eu de successeur qu’au mois d’octobre 2012. Ce successeur a enregistré 0,3 % de requêtes impactées. La version actuelle, elle, a déjà affecté 1 % de requêtes depuis sa création. D’une manière précise donc, la mise à jour du dispositif s’est faite en 5 temps. Il n’y avait toutefois que deux mises à jour majeures : celle la version inaugurale et celle de Penguin 4 (22 mai 2013). C’est pourquoi, Google désigne les trois premières versions Penguin 1.X et les deux dernières Penguin 2.X.

certains lecteurs se poseront sûrement cette question « pourquoi Google aurait-il besoin du Penguin alors qu’il a déjà un outil de référencement performant du nom de Panda ? ». Au lieu d’inviter ces lecteurs à cliquer sur un lien conduisant à notre page qui parle de Google Panda, nous avons décidé de présenter brièvement les différences entre les deux dispositifs.

Google Panda a été déployé, pour la première fois, en 2011. Il a été créé afin d’empêcher les sites ayant des contenus de mauvaise qualité et/ou non originaux d’apparaître dans les premières pages de recherches. Cet outil ne concerne donc que le référencement interne d’un site. Il s’adresse notamment aux webmasters qui ne souhaitent pas dépenser beaucoup en engageant des rédacteurs moins chers, mais qui ont moins de compétences en matière de création de contenu. Qu’est ce qu’il y a de plus coûteux : payer un rédacteur qualifié ou trouver son site Internet dans les pages les moins visibles ? Chaque webmaster doit donc réfléchir à cette question avant d’entamer la réalisation d’un projet de création de contenu. Mais on n’est pas là pour parler longuement de Google Panda, mais seulement pour relater ses différences avec Google Penguin. Ce dernier n’a été lacé qu’au mois de mai 2012. Sa création a été fondée sur un besoin de combler les lacunes de Google Panda. Si ce dernier contrôle notamment les contenus d’un site, Google Penguin a été spécialement créé pour éradiquer le recours à des techniques abusives de netlnkings. D’aune autre manière donc, Penguin concerne le référencement externe tandis que Panda le référencement externe.

Comment éviter et/ou remédier aux pénalités de la nouvelle version de Penguin ?

Google reste ferme quant à sa position face aux wabmasters qui n’hésitent pas à contourner ses règles pour espérer obtenir plus de visibilité. Après quelques mois d’existence, Penguin 2.0 a fait l’objet, le mois d’octobre dernier, d’une première mise à jour. Cette mise à jour a donné naissance à Penguin 2.1, une version jugée plus intraitable que ses prédécesseurs en matière de punition des sites Internet utilisant des liens qui n’ont aucune relation avec leur contenu.

Certains n’hésiteront sûrement pas à faire cette remarque ironique : « ce n’est pas la première fois que j’en ai entendu parler ». Merci pour la remarque. Cette remarque pourrait toutefois ne pas être valable avec la nouvelle version de Penguin. Eh oui, Google n’a pu arriver à faire totalement la différence entre bons et mauvais contenus précédemment, mais actuellement, il dispose d’une arme efficace pour « éliminer » ceux qui croient pouvoir tout faire pour avoir une meilleure visibilité sur le Web. Vous n’y croyez pas ? Essayez de placer un lien qui n’a rien à voir avec votre activité ou vos domaines dans une de vos pages et vous le verrez. Depuis que Penguin 2.1 a existé, le nombre de sites « déclassés » pour avoir essayé de rediriger les internautes vers des sites très éloignés du contenu de leur article. Plus possible de jouer le malin donc. D’où la nécessité de créer un contenu bien ciblé.

Depuis Google Penguin 2.0, Google a détruit progressivement la frontière se trouvant entre Panda et Penguin. Les deux dernières versions de Penguin permettent efficacement au géant de la recherche de mieux sanctionner les sites proposant des contenus plagiés ou n’ayant pas d’originalité. Et lorsque votre site est sanctionné, ses pages seront moins visibles par les internautes. Vous n’aurez donc pas des commentaires et des partages dans les réseaux sociaux. Aucun espoir donc sur l’efficacité de votre politique de référencement externe.

Les outils de Google ne sont pas encore parfaits, il faut le reconnaître. Il y a des sites qui ont fait en sorte de proposer des contenus et des liens pertinents, mais qui n’ont pu améliorer leur positionnement dans le moteur. Dans ce cas donc, il n’y aura d’autres meilleurs moyens que de promouvoir ces contenus dans les réseaux sociaux.

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